Depuis plusieurs saisons, le Stade de Reims est pris en exemple comme un modèle dans le « recrutement malin ». Mais derrière les belles réussites se cachent également de gros loupés.
Voici un Top 10 des pires recrues du Stade de Reims de l’ère Lacour.
A noter que les recrues de cette saison ne sont pas prises en compte
10 – Mitchell Van Bergen : Note 10/20
– L’aspect sportif (5/10) : Le feu follet néerlandais n’aura pas réussi à mettre le feu dans les défenses de L1. Malgré une belle pointe de vitesse, MVB s’est trop souvent montré brouillon et inefficace. Contrairement à d’autres, il aura souvent eu l’opportunité de se montrer et de gagner une place de titulaire mais n’a su saisir cette chance.
– L’aspect économique (5/10) : Son transfert n’aura été que d’1.9M€ et sa revente à 1M€ permet d’alléger le coût de son échec lors de son passage en Champagne. Avec un salaire se situant dans la moyenne basse du club, on ne peut pas dire que son transfert aura eu un coût démesuré au vu de son rendement sur le terrain.
9 – Dereck Kutesa : 9/20
– L’aspect sportif (5/10) : L’ailier polyvalent (couteau) Suisse est peut-être arrivé trop tôt en L1 ou du moins pas au bon moment de sa carrière. Il semblait avoir les qualités pour réussir dans le championnat français mais était trop inconstant dans la performance. Capable de coups d’éclats, son irrégularité aura eu raison de son aventure en Rouge & Blanc.
– L’aspect économique (4/10) : Un investissement d’1.7M€ assez faible pour le club qui ne réussira néanmoins pas à l’amortir laissant l’ailier Suisse quitter la Champagne sans indemnités de transfert. Comme pour Van Bergen son salaire étant relativement faible. Cela reste néanmoins un échec dans la politique de Trading du club.
8 – Fraser Hornby : 9/20
– L’aspect sportif (3/10) : Le grand écossais n’aura jamais réussi à s’imposer en Champagne. Entre ses nombreuses blessures et son incapacité à s’adapter à la L1, son aventure dans le championnat français aura été un échec. Prêté en Scottish Premier League puis en Jupiler Pro League, on ne l’aura pas beaucoup vu évoluer sous le maillot Stadiste.
– L’aspect économique (6/10) : Son profil atypique très recherché ainsi que ses bonnes performances en prêt lui auront permis de garder une certaine côte sur le marché des transferts permettant à Reims de faire une plus-value lors de la revente du joueur en le transférant pour 1.8M€ à Darmstadt alors qu’il avait été acheté moins d’1M€ à Everton.
7 – Patrick Pentz : 8/20
– L’aspect sportif (3/10) : L’opportunité de pouvoir recruter un gardien international en fin de contrat était trop belle pour ne pas la saisir. Malheureusement, Pentz ne réussira jamais à être convaincant dans les cages rémoises. Manquant d’envergure, il lui a surtout été reproché de ne pas être assez décisif et surtout de ne pas s’imposer dans sa surface. Il avait la lourde tâche de succéder à Rajkovic, il ne restera finalement que 6 mois après avoir été relégué sur le banc.
– L’aspect économique (5/10) : Recruté libre, il partira ainsi quelques mois plus tard sans indemnité de transfert mais le club s’est néanmoins assuré de garder un intéressement en cas de revente du portier autrichien par Leverkusen. On limite la casse.
6 – Maxime Busi : 6/20
– L’aspect sportif (3/10) : Censé apporter une concurrence à son compatriote Foket pour le sortir de sa zone de confort, il n’aura jamais réussi à s’imposer en Rouge & Blanc et ce malgré des qualités techniques indéniables. Le Belge a démontré quelques lacunes défensives mais a surtout été trop souvent blessé et n’a jamais pu enchaîner les matchs pour que l’on puisse jauger son niveau réel ni constater une quelconque progression.
– L’aspect économique (3/10) : Si le montant de transfert n’est pas si élevé (2M€), son salaire, quant à lui, est important et rapporté au faible temps de jeu du Belge, cela pèse dans la masse salariale et empêche des prêts ou même une revente.