Recrutement – Flop 10 – 2nde Partie : De la 5ème à la 1ère place

Voici la seconde partie de l’article consacré au Top 10 des pires recrues du Stade de Reims de l’ère Lacour.
 
Nous allons voir ici ceux qui ont été, selon moi, les 5 pires recrues Made in Lacour.
 
Comme pour la précédente partie, nous prenons en compte l’impact sportif et économique du joueur pour le club.
 
5 – Kaj Sierhuis : 6/20
 
– L’aspect sportif (3/10) : L’attaquant batave avait tout pour être notre buteur tant recherché à son arrivée. Fin techniquement, habile devant le but, le finisseur formé à l’Ajax nous éblouit lors de son 1er match mais se blesse gravement et on ne reverra jamais le joueur qui, pendant 15 min, nous a tant fait espérer.
 
– L’aspect économique (3/10) : En 2020 pour Reims, poser 4M€ sur un joueur représente un investissement important. Il doit devenir notre fer de lance offensivement et cet échec va forcément nous pénaliser sur les saisons suivantes.
 
4 – Hyun-Jun Suk : 5/20
 
– L’aspect sportif (3/10) : Arrivé à Reims en provenance du rival Troyens en toute fin de mercato, le buteur Sud-Coréen n’a jamais fait l’unanimité alors qu’il devait être l’attaquant de pointe titulaire. Trop limité techniquement et tactiquement, il ne s’imposera jamais en Rouge & Blanc malgré une envie certaine sur le terrain. 
 
– L’aspect économique (2/10) : En plus d’être un transfert plutôt onéreux, son salaire était dans le top 3 des plus élevés de l’effectif de l’époque. On l’a ensuite renvoyé à Troyes pour une somme s’approchant fortement de la gratuité. Un échec cuisant.
 
3 – Dario Maresic : 5/20
 
– L’aspect sportif (2/10) :  Arrivé à l’été 2019 pour concurrencer Disasi et remplacer Engels, l’Autrichien n’aura jamais réussi à digérer son transfert onéreux vers la L1. Avec 1 seule apparition en L1 pour sa 1ère saison et 9 la saison suivante, il n’aura jamais convaincu le staff de lui offrir plus de temps de jeu. Trop lent dans les courses, trop frêles dans les duels, malgré une bonne qualité de relance, il n’arrivera jamais à se mettre au niveau d’exigences de la L1.
 
– L’aspect économique (3/10) :  L’Autrichien est un symbole des risques du trading. Prospect très suivi au moment où il est recruté par le club pour 3M€, le staff et aussi les supporters vont rapidement s’apercevoir qu’il n’a tout simplement pas le niveau. Un pari raté et onéreux de la part du club.
 
2 – Valon Berisha : 3/20
 
– L’aspect sportif (2/10) : A son arrivée, le Kosovar est présenté comme le nouveau leader technique de l’équipe. Celui qui, grâce à son vécu et son expérience, fera passer un cap au Stade de Reims. Après des premiers mois plutôt convaincants, Valon va totalement sombrer au point de perdre sa place dans l’équipe et être traîné comme un boulet dans l’effectif la saison suivante.
 
– L’aspect économique (1/10) : Troisième plus gros transfert du club de l’époque s’élevant à 4.3M€  alors que l’on est en pleine période COVID et de crise des droits TV, il faut ajouter à cela un salaire très élevé, le plus gros du club. Son transfert aura évidemment pesé dans les comptes du club et clairement handicapé le club dans sa volonté de grandir.
 
1 – Anastasios Donis : 2/20
 
– L’aspect sportif (1/10) : Après un passage intéressant à l’OGC Nice quelque ssaisons auparavant, Donis signe à Reims en provenance de Stuttgart. Mais le staff se rend rapidement compte que son profil ne colle pas avec l’identité de jeu voulu par David Guion qui n’arrivera jamais à l’intégrer dans le collectif. A cela s’ajoute une certaine fragilité physique, un manque criant de confiance et tous les ingrédients sont réunis pour obtenir le plus gros flop de recrutement de l’ère Lacour.
 
– L’aspect économique (1/10) : L’attaquant Grec est le plus gros transfert du Stade de Reims au moment de sa signature nécessitant un montage financier faisant frémir le Barça (prêt payant avec obligation d’achat ainsi que bonus) portant le total à 6M€ (seul 5M€ aurait été payé, le bonus n’ayant pas été obtenu). Il faisait également partie du Top 5 des plus gros salaires du club durant son passage. Bref un poids économique important et un rendement sportif bien loin des attentes qui en fait logiquement le plus gros Flop de recrutement de l’ère Lacour.

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